Le chlordécone est un insecticide organochloré qui fut utilisé dans les Antilles françaises entre 1972 et 1993, pour lutter contre le charançon du bananier.
Interdit dès 1976 aux États-Unis, son autorisation de vente en France fut retirée en 1990. Les sols contaminés des cultures bananières, y compris ceux qui ont été rendus à la culture vivrière, sont à l'origine de pollutions graves des nappes d'eau souterraine, d'aliments pour animaux et de végétaux ; pollutions qui continuent d'empoisonner les populations locales avec des risques avérés de prématurité et de cancer de la prostate.
Des dizaines d'associations se mobilisent aujourd'hui et réclament la reconnaissance des droits des victimes face aux symptômes liés au Chlordécone.
Cédric PEMBA-MARINE est né en 1983, à Puteaux (92) d’une mère originaire de la Martinique (Gros-Morne) et d’un père originaire du Congo-Kinshasa.
Cadre de la fonction publique de l’État, il passe par les équipes de direction d’une direction départementale interministérielle, avant de rejoindre les services du Premier ministre puis les ministères sociaux avant une expérience de 2 ans et demi à l’Assemblée nationale. Spécialisé dans le domaine de la transformation des organisations, il met à profit ses compétences professionnelles dans le cadre de ses activités électives.
Élu local dès ses 24 ans, il devient en 2020, après deux mandats, Maire de la commune du Port-Marly dans les Yvelines (avec près de 75 % des suffrages) après y avoir été délégué aux sports puis adjoint en charge de la jeunesse et de l’éducation.
Démocrate convaincu, membre du Mouvement démocrate dès 2007, se refusant à s’enfermer dans les considérations strictement partisanes, il s’attache à travailler avec l’ensemble des acteurs politiques républicains, et ce quelle que soit leur appartenance partisane.
Particulièrement sensibilisé aux sujets environnementaux à l’occasion de son expérience à l’Assemblée nationale, il œuvre pour une meilleure responsabilisation des citoyens dans la préservation de leur environnement, tant localement, notamment par un appel à agir conjointement contre les déchets et matières plastiques déversés dans la Seine, qu’au niveau national par sa contribution à une campagne contre la pollution aux masques.
Il décide, en outre, en 2021, d’unir sa voix à l’appel lancé au Président de la République en faveur d’une proposition de loi du député Olivier Serva, tendant à la reconnaissance de l’empoisonnement humain au chlordécone comme crime contre l’humanité et à son imprescriptibilité.
Il s’engage, enfin, pour une plus grande implication de la jeunesse en politique, mais également la lutte contre toutes les formes de racismes et discriminations.