Son programme présente plusieurs mesures anti-énergies renouvelables et anti-européennes :
- Un moratoire sur l’éolien et le solaire ainsi que le démantèlement des éoliennes existantes alors que le Réseau de Transport de l'Electricité (RTE), dans son étude de février dernier, précise que pour atteindre la neutralité carbone, aucun scénario ne pourra se passer d’un développement significatif des énergies renouvelables, éolien et photovoltaïque en tête. Pour mémoire, les éoliennes fournissent actuellement 8,6% de la production d'électricité en France et jusqu'à 29% par exemple le 20 février 2022 (source : RTE).
- La sortie du Green Deal européen alors que le CO2 ne connaît pas les frontières ! Tirer un trait sur les avancées communes de l’Union Européenne est à contre-sens de la vision globale qui s’impose en matière climatique. Ne perdons pas de vue qu’actuellement environ 50% de l’empreinte carbone de la consommation en France provient des importations c’est-à-dire du CO2 émis dans les autres pays pour fabriquer ce que nous consommons (source : Ministère de l’écologie).
- La sortie du marché européen de l'électricité alors que la France est souvent exportatrice d’électricité ce qui lui rapporte, chaque année, plusieurs milliards d’euros mais qu’elle a également besoin d’importer de l’électricité notamment en hiver.
- La détaxation partielle des carburants ( TVA réduite de 20 % à 5,5 %) alors que ni le diesel ni l’essence ne figurent dans la directive européenne qui encadre la TVA et qui liste les biens et services pour lesquels un taux à 5,5% peut s’appliquer. Cette mesure n’est pas compatible avec le droit européen. De plus, elle aurait un effet rebond sur les consommations de carburants. Des aides forfaitaires ajustées seraient plus égalitaires tout en incitant à la sobriété, à la responsabilité et la solidarité face aux crises géopolitiques.
Pro-Européens, défenseurs des énergies renouvelables, de la science, et de la coopération entre les peuples et les nations - convaincus que les enjeux écologiques sont planétaires et que la fermeture de notre pays sur lui-même n'empêchera pas le CO2 de traverser les frontières - Conscients des avancées du bilan du quinquennat du Président sortant (https://avecvous.fr/notre-action/transition-ecologique) mais également de ses insuffisances, nous pensons que la réélection d’Emmanuel MACRON dimanche 24 avril 2022 est préférable. Et, nous serons attentifs à ce que la majorité présidentielle fasse de la planification de la transition écologique sa priorité.
Revue de presse :
La Croix: "L’écologie nationale de Marine Le Pen : du nationalisme sans écologie"
Le Monde: Le désastreux projet de Marine Le Pen pour faire baisser les prix de l’électricité.
La candidate du Rassemblement national affirme vouloir « sortir » du marché européen de l’électricité. Une stratégie coûteuse pour le consommateur et dramatique pour le climat et la place de la France dans l’Union européenne.
Les Échos : Présidentielle : un sérieux coup de frein à la transition écologique en cas d'élection de Marine Le Pen
Les Échos: Partisane d'une "écologie nationale", la candidate du RN à l'Elysée mène une croisade contre l'éolien et le solaire. Son programme prévoit la sortie du "Green Deal" européen afin de fixer une autre trajectoire, moins ambitieuse, de décarbonation de l'économie.